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Archive for juin 2013

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En attendant la sortie prochaine du nouvel Editors, voici le documentaire retraçant la genèse de l’album !

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Talé

Talé / Salif Keita. Emarcy, 2012.

Légende vivante de la musique malienne, sage parmi les sages, Salif Keita ne sort de sa retraite uniquement que pour nous gratifier de pépites musicales dont il a le secret.

Et c’est bien encore le cas avec « Talé » où le prince malien s’associe avec Philippe Cohen-Solal, tête pensante des mythiques « Gotan Project ». Ce duo de génies de la composition accrocheuse a accouché d’un album d’une sonorité époustouflante, faisant swinguer l’instrumentarium mandingue au milieu de textures électroniques.

Ajoutez à cela, la participation de pointures telles que Manu Dibango au saxo, Esperanza Spalding à la contrebasse, Bobby McFerrin au chant et vous obtiendrez un disque de musique africaine du 21ème siècle, d’un équilibre exceptionnel entre tradition et modernisme.

Avec cet album, faites moi confiance, vous allez mettre vos oreilles en vacances !

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Le 1er Juillet 2013 sortira en grande pompe, le quatrième album des Editors. Après les somptueux « The Back Room » et « An end has a start« , très post-punk et indie dans l’âme, Editors s’était essayé à une pop plus synthétique avec « In this light and on this evening« qui avait peu convaincu les masses malgré ses atouts.

On attendait donc avec impatience ce futur LP, pressentant une nouvelle direction musicale de la formation, après décryptage des interviews de M. Smith !

On a tout d’abord appris que « The Weight of your love » était enregistré aux Blackbird Studio de Nashville, sympathique bourgade du Tennessee dont les studios sont réputés pour produire un son cold, indie, limite gothique. Non je plaisante…

Un groupe britannique qui s’exporte aux USA pour produire son dernier LP, on connait déjà, ça donne rarement dans la dentelle (cf Arctic Monkeys). Alors c’est avec encore plus d’ inquiétude que l’attente s’est poursuivie, surtout après la nouvelle nous avertissant que les manettes du studio avaient été confiées à Jacquire King, le producteur attitré des très « subtils » Kings of Leon.

Afin de maintenir la pression, PIAS a subtilement distillé les premiers extraits via le net. Cela nous a donc permis de déjà nous faire une première impression des prochaines compos du groupe.

Hélas ce qui a frappé à l’écoute des deux premiers singles distillés par la bande de M. Tom Smith, c’est la lourdeur du son. En effet, en guise de premier single, Editors a sorti « Ton of love » début mai et ce n’est rien de le dire, ce titre sonne très « rock de stade », genre « Editors über alles » on part à la conquête de ta mère ! Faites vous en une idée par ici :

Un mois plus tard, PIAS nous révélait un second extrait : « The Weight » tout aussi puissant dans sa texture :

Que dire de ces deux titres ? Déja que Editors a clairement musclé son jeu et qu’on est définitivement sorti de l’axe post-punk-cold wave des débuts. Pourquoi pas ? Tom Smith a montré sur scène que son groupe avait les moyens de gérer les grandes messes Pop-ulaires.

Mais au fil des écoutes, « Ton of love » exhale trop de relents irlandais, entre Simple Minds et U2, un peu facile, avec son « desire » en guise de clin d’oeil lourdaud… « The Weight » confirme lui la progression vers le mainstream, en reprenant les bonnes recettes de la Compagnie Gahan & Gore, grands experts de la mutation stadière réussie !

J’en étais là de mes réflexions lorsque j’ai entendu cet inédit joué en live et qui semble répondre en écho aux discours de Tom Smith parlant du prochain album en disant qu’il oscillerait entre rock et americana : « Nothing » :

A un moment, on se dit que Tom devrait choisir entre Bono, Dave Gahan et Bruce Springsteen…mais le morceau est plutôt bon et fait la preuve que Tom Smith a toujours de belles mélodies dans la besace.

A ce moment de mes cogitations, je me dis qu’il ne faudrait pas que le groupe bascule dans un délire grandiloquent à la U2 où même qu’il se fourvoie dans les mêmes errements artistiques que Coldplay. Au vu de ces trois titres, je suis assez inquiet mais, in extremis, je leur accorderai la présomption d’innocence, suite à l’écoute de « The Phone Book », quatrième extrait bien fichu chopé sur Grooveshark.

Alors ? Ben j’en sais rien ! Je veux en savoir plus avant de classer le dossier Editors dans l’armoire « Variète »…Jugement final, le 1er Juillet !

Wait and see.

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