Von Magnet est un collectif qui nait en 1985 à Londres sous l´impulsion de Phil Von et de Flore Quétier. Au départ issu de la mouvance indus, Von Magnet incorpore peu à peu des éléments de musique traditionnelle dans ses sonorités électro. Leur musique confronte ainsi flamenco, musiques orientales, arabes à la froideur industrielle ainsi qu’à la mécanique électronique. Le duo s’enrichit rapidement de divers musiciens, compositeurs contemporains, chorégraphes, plasticiens, danseurs, performeurs pour donner des spectacles d’art total dans la lignée des troupes de théatre avant gardiste des années 70.
Suivront ainsi 20 années de performances, spectacles et albums tous plus novateurs les uns que les autres. L’ univers sombre et poêtique, décalé et expressioniste de Von Magnet séduira autant les fans de musique indus, trip-hop, gothique que ceux que le mix entre musique traditionnelle et musique contemporaine n’effraie pas.
Si j’aborde ce sujet, c’est que j’ai découvert avec surprise le nouvel album de Von Magnet. Moins emballé par leurs précédents essais de flamenco progressif, j’ai été envoûté par ce télescopage culturel qu’est « Ni prédateur ni proie ». Sur cet album, Von Magnet fait se telescoper orient et occident, un peu à la façon de Orange Blossom mais en plus sombre. Ce mélange de percussions et chants arabisants avec des sonorités indus et électro, le coté planant downtempo et la sobriété des arrangements font de cet album une petite merveille.
A découvrir ici : http://www.myspace.com/vonmagnet
En vidéo, un aperçu du nouveau spectacle qui a l’air d’enfer :
Un autre clip extrait de l’album :
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